Dur dur de se séparer !

Publié le par lamodedespetits

Dans les bras de sa mamie, chez sa nounou... dès que vous le quittez, le voilà qui pleure comme si vous alliez l'abandonner pour toujours. Comment faire pour que les séparations ne tournent pas au drame ? Les conseils de notre spécialiste.

 

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La séparation est un apprentissage difficile, pour votre enfant comme pour vous. Au-delà des légitimes inquiétudes, il ne faut pas perdre de vue que ces premiers éloignements sont constructifs. Grâce à eux, votre tout-petit va s'inventer des moyens pour les supporter et s'engager ainsi sur la voie de l'autonomie.

Les étapes de la séparation

  • La naissance marque la première séparation, celle d'avec le corps maternel. Elle n'est peut-être pas aussi traumatisante qu'on l'a dit à une époque. D'autant que depuis une dizaine d'années, on veille à placer tout de suite le nouveau-né sur le ventre de sa maman. Il y retrouve ainsi son odeur et les battements de son cœur.
  • Plus tard, le sevrage, si votre nourrisson a été allaité au sein, marquera une seconde étape.
  • Durant les premiers mois, votre bébé apprend progressivement qu'il ne forme pas un tout avec sa mère. Il va aussi commencer à distinguer les différentes parties de son propre corps. C'est vers 8 mois que votre tout-petit vit le plus mal d'être séparé de vous. On parle de crise des 8 mois.
  • Au cours de la première année, il prend conscience qu'il est distinct du monde qui l'entoure et que celui-ci est composé d'objets et de personnes, également différentes les unes des autres.
  • Plus tard, il va initier lui-même ce mouvement de séparation et de retrouvailles, par exemple, en tendant les bras vers son papa quand il est dans ceux de sa maman. Et réciproquement !

Une sépa

ration ? Vite un doudou !

  • Le doudou est pour certains enfants (tous n'en ont pas besoin) un précieux compagnon pour les aider à se séparer. C'est ce que le pédiatre anglais Donald W. Winnicott a appelé un objet transitionnel : il incarne symboliquement la présence rassurante de la mère quand elle n'est pas là physiquement.
  • La lallation (c'est le babillage du nourrisson : pleurs, petits cris, onomatopées...) a elle aussi une fonction transitionnelle. Quand votre tout-petit prononce à sa façon maman ou papa, il rend présent, encore de façon symbolique, le parent qui n'est pas là. Cela l'aide à supporter l'absence.
  • Restez naturel ! La séparation est un processus qui demande beaucoup de douceur. Le mieux est de procéder par étape. Il ne faut ni précipiter les choses ni les repousser sans cesse. Consentez à confier votre bébé aux bras d'un(e) autre quelques minutes, puis un peu plus longtemps, en expliquant bien à votre enfant ce qui va se passer. Ce n'est pas le sens de vos paroles, qu'il ne comprend pas encore, mais le ton de votre voix qui le rassure.
    séparation, pleurs
  • Mais si vous voyez qu'il est inquiet, n'allez pas trop vite. Vous ferez une autre tentative plus tard.
  • N'imposez pas un doudou. Lapin bleu, foulard ou souris verte, c'est votre enfant qui va le choisir (puis l'abandonner le jour où il n'en aura plus besoin). Il l'aime surtout pour sa douceur et... son odeur. D'où les drames lorsque vous le lavez !

Enfant.com

 

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Publié dans Bébé 0 - 1 an

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